Revêtement sol cuisine : notre sélection

Vous avez bien fait de prendre le soin de chercher par ci et par là avant de choisir le revêtement sol adéquat à votre cuisine. Il ne s’agit pas d’une pièce comme toutes les autres. En étant aux fourneaux, nous risquons souvent de laisser couler de l’eau, de faire tomber de la nourriture grasse ou encore d’avoir une grande cocotte par terre. Ainsi, le sol cuisine est censé pouvoir supporter l’humiditése nettoyer facilement et résister aux chocs.  En plus, être super stylé est une exigence surtout pour une cuisine ouverte. Dans cet article, nous détaillerons notre sélection de revêtements muraux pour le sol  de la cuisine.

–> Voir également : Revêtement mural intérieur : que choisir ?

Notre sélection de revêtement sol cuisine :

Le fameux carrelage, allié de la cuisine. Mais pas n’importe lequel …

Grès cérame :

Ce n’est pas pour rien qu’il est le classique des revêtement sol cuisine.  Il tire ses avantages des propriétés de ses composants et de sa méthode de fabrication. Le grès cérame est un mélange composé essentiellement d’argile en addition à d’autres composants minéraux comme le sable, le quartz, la silice, le kaolin et le feldspath … Lors de sa préparation, il est cuit à très haute température et soumis à grande pression ce qui le rend résistant aux tâches et à l’abrasion. Peu poreux, sa facilité d’entretien est sans pareil.  Sa notoriété est fondée également sur son prix très accessible par rapport aux autres alternatives. Sur le marché, vous serez amenés à retrouver différents styles surtout grâce à la possibilité d’impression pour donner différentes imitations : pierre, béton, parquet, carreaux de ciment.  Le choix se fait également en fonction de la finition qui peut être lisse, matte, ou émaillée. Cette dernière est particulièrement connue pour les revêtements cuisine. 

Grès cérame émaillé :

Esthétiquement parlons, le grès cérame émaille est dotée d’une apparence lisse et brillante. En fait, cet effet est le fruit de la couche d’émail qui lui est ajoutée. Tout de même, elle présente un majeur inconvénient qui est la fragilité aux chocs.

Grès cérame pleine masse :

Le mélange qui compose le grès pleine masse est cuit à 1300 degré puis moulé à haute pression et ensuite recuit. Ainsi, il devient plus résistant aux chocs que les autres types de carrelage.  Son aspect mat et rugueux lui confère un style rustique. Néanmoins, il a tendance à glisser au cas où il n’est pas revêtu d’une couche imperméable.

Pierre naturelle travaillée :

Elle peut être en granit, ardoise, marbre, basalt, pierre blanche, pierre bleue et d’autres. Très esthétique pour les fans de style rustique, son aspect irrégulier permet de camoufler les défauts. Le prix de la pierre naturelle reste très variant selon son essence. 

Terre cuite :

Un revêtement à l’ancienne ! Pour les plus frileux, l’inertie de la terre cuite plaira. Elle régule la température naturellement. Ecologiquement, la terre cuite est classée A+ pour ne contenir aucune trace de COV.

Formes du carrelage :

Inspirées de marbre, les lames grand format sont de plus en plus tendances surtout pour les petits habitats. Elles donnent une illusion d’espace.  Plusieurs finitions sont disponibles en veinure fines ou motifs réalistes, matte ou gloss.

Souvent associées à la terre cuite, les formes hexagonales existent pour tous les types de carrelage.  

Styles carrelages pour revêtement sol cuisine :

  • Contemporain
  • Campagne
  • Minimaliste / épuré
  • Végétal

A ce stade, il ne vous reste que de choisir la colle et des joints anti-humidité pour appliquer votre carrelage.

A éviter :

Un petit rappel de ce qu’il faut éviter en carrelage sol cuisine :

  • La faïence constituée d’argile, sable et roche argilo-calcaire semble trop fragile pour le sol.  
  • Le carrelage poreux
  • Le carrelage trop lisse pour vous épargner les accidents.

Vinyle ou PVC :

Souvent connu sous la nomination « sol plastique », ce revêtement a longtemps souffert de sa catégorisation en tant que bas de gamme pour son prix accessible. Aujourd’hui, il est très privilégié pour la simplicité de son entretien. Vous n’aurez pas grand souci à vous faire si vous salissez le sol. Un chiffon mouillé et c’est parti ! Pour la pose, elle est rapide et simple puisqu’il est souvent autocollant.  Et bien sûr qu’on ne peut point négliger son étanchéité qui lui associe le caractère d’antidérapant.  

Formes :

Les sols plastiques existent sous différentes formes :

  • Les dalles qui donnent la possibilité de pouvoir remplacer uniquement la dalle tachée en cas d’accident. Le plus souvent, elles sont utilisées pour imiter le carrelage.
  • Les lames qui permettent aux amateurs de parquet d’avoir un effet similaire au moindre coût et sans contrainte d’entretien.
  • Les rouleaux qui sont certes plus difficiles à manipuler, mais offrent une pose homogène. Une multitude de design est désormais possible avec, comme les formes géométriques, l’imitation du béton ciré et des carreaux de ciment …

Types :

Au fait, le problème qui se pose avec les sols PVC est de croire qu’ils sont tous pareils. Selon les professionnels, bien qu’ils aillent des traits communs, chaque type est dédié à des usages différents selon sa composition et ses caractéristiques physiques. Ici, nous allons parcourir les types de sols plastiques adaptés à la cuisine :

Hétérogènes compacts :

Ils se constituent de plusieurs couches de composition différente avec la possibilité d’avoir une armature soit en grille ou en voile de verre.

Hétérogènes acoustiques :

Comme leurs confrères compacts, la composition est de plusieurs couches effectivement hétérogènes avec une armature en plus d’une sous couche. Celle-ci est fabriquée en vinyle sur mousse, en vinyle expansé à relief ou en vinyle sur liège. Ce type apporte confort à la marche, isolation sonore et résistance aux chocs.  

Sols PVC spéciaux antidérapants 

Il existe des types de sols PVC fabriqués spécialement pour une pièce bien déterminée.

En tout cas, la qualité d’un sol en vinyle se mesure via l’épaisseur de la couche d’usure.

Parquet :

Rares sont ceux qui osent le parquet en revêtement sol cuisine. Pourtant, contrairement à ce que l’on pense, il existe bel et bien des essences de bois imputrescibles. Celles qui résistent naturellement à l’humidité sont surtout les bois exotiques comme l’iroko, le teck, le bambou et le wengé. N’empêche que vous pouvez faire appel à d’autres essences plus répandues telles que le châtaignier, le chêne rouvre, l’acacia, le peuplier, l’épicéa et le frêne. Encore est-il possible d’opter pour des bois ayant subi des traitements thermiques, une imprégnation d’huiles ou des soins connus comme la résine, le vernis … pour s’approprier cette qualité. Mais, il reste toujours important de bien entretenir son parquet avec des traitements avant et après usage. Eh oui, tout cela pour l’amour de l’aspect chaleureux du parquet.

Après si vous doutez encore par rapport au choix de votre parquet, nous vous présentons des types plus résistants que le parquet traditionnel :

  • Parquet stratifié qui contient une couche protectrice à la base de résine. Celle-ci lui accorde des caractéristiques anti-humidité et contre l’usure, les taches et les rayures.
  • Parquet contrecollé qui se compose de plusieurs essences de bois (contrairement au massif) en plus d’une couche en chêne

Liège :

Destiné à protéger les arbres, qu’est-ce qui empêche le liège de protéger votre sol cuisine ? Entièrement naturel, c’est un excellent revêtement imperméable et imputrescible. Dommage que peu s’y intéresse ! A part les particularités de son entretien et sa sensibilité au soleil, le liège offre une pléthore d’avantages : antibactérien, écologique, chaleureux et isolant.

Dernière tendance revêtement sol cuisine

Sol mix and match

Selon cette tendance qui frappe les cuisines modernes, vous pouvez harmoniser deux types différents de revêtements pour ne créer qu’un seul.

Une dernière recommandation avant de vous décider est de vérifier le classement UPEC pour les revêtements sol. UPEC est acronyme de « Usure, Poinçonnement, Eau, Agents chimiques ». Cette norme s’intéresse à la résistance du revêtement aux critères précédents. Chaque facteur est accompagné d’un indice de 1 à 4 qui indique le niveau d’exigence du lieu et le niveau de performance du revêtement. Ainsi, pour une cuisine (U3 P2 E4 A1) le revêtement choisi doit avoir un minimum de 3 pour l’usure, 2 pour le poinçonnement et ainsi de suite.

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